La cavalerie à l'origine historique du scoutisme
Baden-Powell était officier de la cavalerie britanique et finit sa carrière militaire comme inspecteur Général de la cavalerie avant que le roi Edouard VII ne lui demande de s’occuper exclusivement du scoutisme.
Durant toutes ses années de services, BP vanta l’esprit généralement alerte des cavaliers avec lesquels, il développa, le sens de l’initiative, de l’observation et de la débrouillardise. Il créa au sein de la cavalerie, les détachements d’éclaireurs pour les repérages et la prise de contact, ce qui était assez inédit. Il incorporera intégralement cette technique et ce style lorsqu’il lancera la pédagogie « scout ou éclaireur ». A partir de cette cavalerie tactique, il créera, en Afrique du Sud, la Police Montée et en fait une gendarmerie militaire en charge de la population. C’est pour cette dernière qu’il mettra au point l’uniforme : le fameux chapeau 4 bosses, dont il reprendra bon nombre d’effet pour l’uniforme scout.
On peut donc supposer sans grande difficulté, que la cavalerie et BP comme premier instruments de la Providence, ont été à l’origine du scoutisme. Créer une cavalerie proprement scoute est donc en outre de l’aventure, une sorte de remerciement. C’est l’univers de cette cavalerie aventureuse qui petit à petit permettra à travers son esprit de faire naître le scoutisme.
Baden-Powell et ses chevaux
Officier de cavalerie, B-P revint souvent dans ses ouvrages sur des chroniques qu’il avait vécue dans les régiments de cavalerie où il servait. Ces dessins représentent un certain nombre de chevaux. Il en évoque deux toutefois qu’il affectionne. Dick son premier cheval d’arme avec le quel il part seul à la recherche du cheval échappé du Sergent– Major et Hagarène, une jument qui était pour lui comme une amie.


Général Baden-Powell, inspecteur Général de la Cavalerie Britannique

Un Army Scout ou Eclaireur Militaire de BP portant la fleur de lys (épaule droite), symbole de la bonne orientation qu’il reprendra comme insigne du scoutisme